EGAlim : les négociations commerciales doivent permettre un retour à un revenu décent dès cette année

Le comité de suivi des relations commerciales s’est réuni mi-janvier. Nous y avons insisté sur le fait que Loi EGAlim est dorénavant pleinement opérationnelle et doit s’appliquer sans exception !

 

Des indicateurs ont été mis à disposition dans la plupart des filières, les producteurs s’organisent en OP malgré les réticences affichées de certains acheteurs à négocier avec elles, la médiation est de plus en plus saisie pour résoudre les litiges, etc.

 

Du côté de l’aval, le relèvement du seuil de revente à perte montre qu’il est efficace pour stopper la guerre des prix et la déflation destructrice de valeur (inflation de 0,9 % en 2019, selon IRi -Information Resources, Inc®).

 

Pour autant, les quelques démarches vertueuses connues en 2019 dans le secteur laitier n’ont pas suffi à réellement améliorer le revenu de tous les producteurs ! Des engagements doivent être pris sur tous les volumes et toutes les productions ! Ce n’est que de cette manière que les agriculteurs verront dans les EGA une avancée pour leurs revenus.

 

Enfin,  concernant  l’encadrement  des  promotions,  les contournements autorisés par la DGCCRF sont inacceptables. Si certains distributeurs ont joué le jeu, d’autres continuent dans leur agressivité promotionnelle en contournant l’esprit de la loi. Plusieurs ingrédients sont nécessaires pour réussir l’exercice des négociations commerciales et assurer une meilleure répartition de la valeur : un gendarme qui punit le cas échéant, des opérateurs  économiques  responsables  dans  leurs  achats,  qui  vont  au-delà  d’une  simple communication auprès des consommateurs, et une transparence de la part de l’ensemble des opérateurs.

 

C’est en ce sens que nous maintiendrons la pression sur les mauvais élèves jusqu’à la fin de la période de négociation !


Continuer la lecture...