Les chiffres de la prédation et du pastoralisme

La profession agricole ainsi que la Fédération Nationale des Chasseurs publient ce jour une lettre ouverte adressée au Premier ministre, afin de faire avancer les mesures permettant aux agriculteurs de se défendre contre la prédation, qui laisse les éleveurs en zone de montagne démunis.

En parallèle de cela, Jeunes Agriculteurs communique tout au long de la semaine sur ses réseaux sociaux pour alerter le grand public sur la réalité de la prédation dans nos territoires.

Avec une population totale estimée de 624 loups (contre 580 l’année passée), chiffre que nous pensons clairement sous-estimé, la pression du loup est grandissante. On recense 1401 attaques en 2020, et 11 849 victimes indemnisés ou en cours d’indemnisation.

Cette expansion fait peser sur les éleveurs une inquiétude constante, qui peut décourager certains de s’installer dans des exploitations pastorales, ou de continuer leur activité pour d’autres. L’augmentation de ces attaques fait également augmenter le budget lié à la protection du loup : sans prendre en compte les coûts liés à la gestion humaine des indemnisations, on estime à 56 538 euros / loup / an le coût d’un loup.

Il faut une vision pragmatique et plus proche du terrain de la prédation. La conséquence de ce retard de prise de conscience est le risque de la fin du pastoralisme.

Le pastoralisme s’étend sur plus de 2 millions d’hectares au travers de plus de 60 000 exploitations. Elles contribuent à :

➡️L’entretien des paysages (montagnes, stations de ski…)

➡️La lutte contre les incendies

➡️La vitalité économique des territoires…

Pour faire face à cela, nous avons une demande simple : pouvoir protéger les troupeaux, toute l’année, sur tout le territoire, et en toute sécurité.


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