Négociations commerciales : une prochaine opportunité d’améliorer les EGAlim à ne pas manquer !

Le 25 mars, Serge Papin a remis au Ministre de l’Agriculture et de l’alimentation, Julien Denormandie, un rapport qui vient conclure une mission identifiant des pistes d’amélioration de la loi EGAlim.

Après s’être vu confier cette mission en octobre 2020, Serge Papin a rencontré l’ensemble des parties prenantes pour formuler des propositions concrètes visant un renforcement du dispositif qui encadre les négociations commerciales, afin d’assurer aux agriculteurs un revenu décent et juste.

Nous n’avons eu de cesse de rappeler les leviers d’amélioration  à l’ensemble des acteurs : la pluri-annualité, la transparence, l’encadrement des promotions, l’identification de l’Origine France ou encore les pouvoirs du médiateur…

A la suite de ce rapport, le député Grégory Besson-Moreau a déposé, le 15 avril,  une proposition de loi que nous saluons puisqu’elle transpose dans la loi, les pistes de renforcement du dispositif actuel.

Mais nous avons attiré l’attention du Parlement, les indicateurs de coûts de production sont actuellement absents du texte !  

En effet, l’introduction dans le droit de ces indicateurs, avec la loi EGAlim, a eu des effets bénéfiques, à commencer par la mise en lumière les coûts de production, et de la difficulté pour de nombreux agriculteurs de les couvrir par le prix payé par les acheteurs.

La loi telle qu’écrite aujourd’hui n’a cependant pas permis aux indicateurs de coûts de production d’être réellement pris en compte dans la construction du prix, du fait notamment de la multiplication des indicateurs issus d’acteurs divers, amenant de la confusion et de la complexité pour les parties prenantes, et de l’incapacité pour certaines interprofessions de les publier, à cause de blocages internes.

JA sera très vigilant à ce que cette proposition de loi aboutisse bien, mais sans oublier les indicateurs de coût de production ! Ces derniers sont nécessaires à une bonne application des EGAlim.

Assurer un revenu, et une visibilité sur le long terme, c’est permettre aux jeunes de se projeter dans la profession, c’est ainsi assurer le renouvellement des générations, et sécuriser notre souveraineté alimentaire sur le long terme.

Plus d’informations sur nos propositions dans le cadre des négociations commerciales et de la structuration des filières dans la fiche dédiée de notre manifeste pour une souveraineté alimentaire après la crise :

fiche1-manifeste_jeunesagriculteurs


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