Trois rapporteurs et une plume pour démarrer les travaux de JA sur l’environnement

Le dérèglement climatique et la préservation des ressources naturelles se sont invités dans les discussions politiques, avec un discours tantôt anxiogène, tantôt optimiste. Le débat dans le cadre de la Convention citoyenne sur le climat illustre la mise en lumière du sujet auprès du grand public. Le Président Emmanuel Macron s’est inscrit dès son élection dans la lignée des Accords de Paris sur le Climat, qui marquent l’ambition de 175 pays et de l’UE de limiter le réchauffement climatique en dessous de 2 degrés par rapport à l’ère préindustrielle.

Pour répondre à ces défis, l’agriculture a un rôle à jouer.
D’abord pour le changement climatique : si elle est source d’un quart des émissions de GES, l’agriculture représente aussi, par sa capacité de stockage de carbone, l’un des principaux leviers pour faire face au changement climatique. Sa capacité à produire des énergies renouvelables est aussi une opportunité à développer. Le marché du carbone représente une opportunité immense pour les entreprises qui souhaitent compenser leurs émissions, et pour les agriculteurs, qui peuvent y trouver un complément de revenu, au sein des filières animales comme végétales.

Aussi pour la préservation des ressources naturelles : productrice mais aussi consommatrice de ressources naturelles, l’agriculture est à la croisée des différentes problématiques entre protection/préservation des ressources, de la biodiversité, de l’eau, etc. La transition de l’agriculture doit continuer d’apporter les solutions pour répondre à un équilibre complexe.

Comment renforcer, développer, diffuser, financer les innovations pour accélérer la transition agroécologique ? Comment valoriser ces puissants leviers, encore trop peu partagés ? Comment favoriser et rémunérer les pratiques vertueuses ? Quel rôle les acteurs économiques et les pouvoirs publics peuvent-ils jouer ? Comment organiser et mettre en cohérence les initiatives qui émergent sur les territoires, dans l’intérêt collectif ?

C’est pour répondre à ces questions que Jeunes Agriculteurs a démarré ses travaux pour son rapport d’orientation 2023, qui aboutiront lors du congrès. Ils seront menés comme chaque année par trois rapporteurs élus et une plume, qui sont :

De gauche à droite (haut puis bas) :


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