Développement international de l’agriculture : trois enjeux pour l’avenir

Offrir un espace commun d’expression et de co-construction aux jeunes agriculteurs du monde entier, c’est l’ambition que nous avons toujours eue pour le  développement international de l’agriculture.

Pour cela nous organisons, avec le soutien de Terres Innovantes et de l’Afdi, le Sommet International des Jeunes Agriculteurs (SIJA) du 15 au 17 avril à Paris. Placée sous le haut patronage de Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République, cette initiative n’est pas une simple conférence. Les délégations de tous les continents invités ont répondu présent pour se réunir lors de ces trois jours afin d’échanger sur les enjeux et les difficultés auxquels ils font face. Quels sont les enjeux communs à tous les jeunes agriculteurs, américains, européens ou africains ?

Dans tous les pays du monde, les agriculteurs partagent des problématiques communes : préservation et accès au foncier agricole, accès aux ressources naturelles, valorisation des produits agricoles sur le marché mondial, structuration des filières, financement des projets de territoire. Devant ces problématiques, notre travail est de partager et de développer des solutions.

Notre congrégation concentrera son travail autour de trois de ces thématiques : l’installation en agriculture, le changement climatique et l’organisation des filières.  Par ailleurs, notre intention est clairement d’initier des échanges entre jeunes agriculteurs dans la durée. Nous réserverons donc un temps de réflexion sur les suites à donner au sommet de Paris qui, nous en avons l’ambition, se matérialisera par des rencontres régulières et la création d’une plateforme d’échange.

Suite à ces 3 jours de travail, à l‘occasion d’une grande conférence, les jeunes agriculteurs présenteront leur manifeste devant des institutions internationales.

Aider les jeunes à s’installer nombreux dans le monde

Les situations à travers le monde sont extrêmement diverses mais nous faisons un constat commun. Pour des campagnes vivantes, des paysages à la fois préservés et structurés par l’activité économique, une alimentation locale et de qualité, il n’y a pas d’autre solution que de maintenir des agriculteurs nombreux sur le territoire et, pour cela, leur garantir un revenu décent et stable.

Les gouvernements du monde doivent aider les agriculteurs à se former et à s’installer. Le métier d’agriculteur doit être revalorisé à travers le monde et considéré comme une voie noble. Redonnons de la fierté et des perspectives aux jeunes agriculteurs du monde !

Jeunes Agriculteurs mettra toute son énergie et son expertise à disposition des participants pour les aider à cibler les enjeux et à mettre en exergue les solutions, parmi lesquelles le maintien d’une agriculture de type familiale.

Une agriculture résiliente en réponse au réchauffement climatique

Les risques environnementaux présents et à venir sont multiples : crues, sècheresse, précipitations importantes, montée des eaux, etc. Les conséquences dépassent les frontières nationales, notamment avec les flux migratoires. L’enjeu de la propriété terrestre se posera, de même que la résilience des exploitations qui l’occupent. La déprise agricole influe sur les mouvements humains : sans travail, sans terre et sans eau, les populations se déplacent en quête de facteurs de vie plus favorables. Si rien n’est fait pour ancrer nos agriculteurs sur le territoire, qu’ils soient maitres de leurs outils de production et de leur décision, le phénomène s’accentuera pour les vingt prochaines années.

Mieux organiser les filières

C’est notre devoir d’échanger et de dialoguer entre paysans du monde et notamment sur notre manière d’être structuré. Les relations commerciales entre opérateurs des filières telles que nous les connaissons ne permettent pas aux agriculteurs de sécuriser leur revenu. Une problématique d’autant plus prégnante face à des échanges qui se libèrent de plus en plus, impliquant des pressions toujours plus importantes sur les agriculteurs sans qu’ils ne soient en mesure d’y faire face.

Partageant ce constat, nous devons, avec les agriculteurs du monde entier repenser l’organisation des filières agricoles pour le développement des territoires ruraux, pour davantage de création de valeur et pour une meilleure répartition. L’agriculture demeure une réponse aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux des territoires.

Au-delà des échanges qui auront lieu pendant ce sommet, nous voulons réfléchir à une façon de les prolonger tout au long de l’année grâce à une plateforme commune où les organisations de jeunes agriculteurs de tous les pays du monde pourraient faire remonter leurs questions puis se nourrir et s’inspirer des réponses apportées.

Pour plus d’information sur le déroulé de l’évènement cliquez ici


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